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Quelles démarches effectuer pour produire son électricité avec une installation photovoltaïque ?

Le soleil est une source d’énergie inépuisable. Une installation photovoltaïque permet d’utiliser cette énergie pour produire de l’électricité, afin de limiter sa consommation d’énergies fossiles et faire des économies. Comment procéder à cette installation et pour quels bénéfices ?

Sommaire
    Article mis à jour le 27 septembre 2022

    Quelles questions se poser avant le projet ?

    La première question à se poser avant de mettre en œuvre son projet d’installation photovoltaïque est celle de l’utilisation de l’électricité produite. Trois possibilités existent :

    • la production peut être intégralement injectée dans le réseau électrique ;
    • elle peut être autoconsommée dans sa totalité ;
    • elle peut être autoconsommée partiellement, avec injection du surplus dans le réseau.
    installation photovoltaique

    Consulter un Espace Info Énergie (EIE) pour se faire conseiller peut aider à faire les bons choix, à la fois techniques et administratifs. Il est ainsi possible d’obtenir des subventions auprès de différentes collectivités (commune, département, région).

    En ce qui concerne les autorisations nécessaires, la simple demande d’un certificat de non-opposition (CNO) à la déclaration préalable en mairie est suffisante. Dans le cadre d’une nouvelle construction, les panneaux solaires font partie du permis de construire.

    L’injection dans le réseau électrique

    L’électricité produite par l’installation photovoltaïque peut être vendue pour être injectée dans le réseau électrique. Cette revente passe par un contrat d’achat, établi entre le particulier et EDF ou une structure autorisée (régie locale ou autre fournisseur). Par ce contrat, EDF ou autre fournisseur d’énergie s’engage à acheter l’électricité à un tarif fixé à l’avance par l’État et valable pendant vingt ans.

    Dans le cas de la revente de l’intégralité de la production d’électricité générée par les panneaux solaires, l’installation par Enedis de deux compteurs communicants est nécessaire. L’un pour le comptage de la production et de la non-consommation, l’autre pour mesurer l’électricité consommée.

    L’autoconsommation de l’électricité de son installation photovoltaïque

    L’autoconsommation nécessite au préalable un dimensionnement correct de l’installation photovoltaïque. En effet, en l’absence de consommation instantanée, l’électricité produite va être perdue si l’autoconsommation n’est pas optimisée. Pour ce dimensionnement, il faut utiliser les données de la courbe de charge, qui donnent une mesure précise de sa consommation électrique.

    L’installation de panneaux solaires en vue d’une autoconsommation totale s’accompagne de celle d’un compteur, destiné à mesurer l’électricité consommée depuis le réseau public pour compléter les besoins éventuels du logement. Dans le cas d’une autoconsommation partielle, c’est un autre compteur qui est installé. Celui-ci mesure à la fois l’électricité produite et l’électricité consommée, afin de calculer l’électricité injectée dans le réseau. Le raccordement est alors plus simple que pour une injection totale de la production électrique dans le réseau.

    Une autoconsommation totale appelle la signature d’une convention d’autoconsommation sans injection (CACSI), conclue avec le gestionnaire de réseau Enedis. Cette convention engage à ne pas injecter d’électricité dans le réseau. Dans le cadre d’une autoconsommation partielle, il est possible de céder, sans rémunération, son surplus d’électricité à Enedis pour une puissance inférieure à 3 kVA.

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